 Sujet: (VALIDEE) Thorn S. Jowls  Dim 10 Avr - 21:01 | |
| Personnage de conte-> Alice In Wonderland : Fleurs THE THORN
ETAT : PRISEWHO ARE YOU ? |
The Drog Addict |
| NOM :
A la base, Jowls.
PRENOM :
Il y a longtemps c'était Sinéad. Maintenant c'est Thorn.
ROLE DANS ALICE IN WONDERLAND :
Je suis la destructuration du chateau de la Reine... Une fausse note qu'elle tolère parce que je suis une très bonne traqueuse... Elle me paie grassement pour que je file et que je laisse libre cours à mon imagination en matière de destruction d'intrus... Hé hé hé.
VOTRE GROUPE :
Hearts
VOTRE RANG PERSONNALISE :
THE DROG ADDICT | |
TELL US MORE ABOUT YOU CARACTERE :
J'ai jamais eu un caractère facile. À mi chemin entre le garçon manqué et la gothique punk suicidaire dépressive... Le tout en passant par la chieuse de service qui n'aime rien ni personne, et d'ailleurs, j'suis une anarchiste. Alors je fais ce que je veux sans me soucier des lois ni des autres. En clair, il vaut mieux ne pas se frotter à moi. Je cumulais les disputes entre frères, les disputes avec mes parents, les fugues, les allers-retours au commissariat de mon quartier. J'étais une vandale, parce qu'avant je trouvais ça marrant de vandaliser. "Pour lutter contre l'oppression du capitalisme". C'est ça, ouais... Oh, je n'étais pas stupide (et je ne le suis toujours pas), je savais bien que c'était une façon qu'avaient les adultes extremistes de nous forcer à militer pour eux, mais c'était groovy de taguer les murs dans tous les sens. Je suis une éternelle insatisfaite. C'est dans ma personnalité. "La vie c'est nul"... Donc quand il m'arrive quelque chose de bien, je râle, quand il m'arrive quelque chose de mal, je râle aussi, sauf que quand je râle, je me vante. "Ouais moi j'suis plus malheureuse que toi parce que..." Enfin, ça, c'était AVANT. Oui, "avant de basculer". Vous savez, ce Avant où le pire de nos problèmes c'était de devoir choisir entre deux tee-shirts... Mes soucis étaient plus phénoménaux que ça (j'avais déjà un casier judiciaire alors que je n'étais même pas mineure), mais tout de même, ça n'était pas grand chose. Car Maintenant, tout a changé. Maintenant je suis dure. Je suis renfermée. Je n'exprime plus mes émotions qu'à travers de mon apparence... Froide, osée, atypique. Je fais chier le monde, et j'y prends toujours un malin plaisir, toutefois, je ne le montre pas. Je m'efface. Je m'efface, mais je suis toujours là, cachée, tapie, à vous bousiller la vie tout en ne vous donnant même pas la possibilité de me le faire payer. Je n'hésite pas à faire du mal aux autres, mais pas pour que ça me rapporte quelque chose, non, juste si j'y adhère moralement... Je suis donc une proie privilégiée pour ceux qui voudraient me manipuler... Toutefois, ça m'est égal, je m'en rends compte et je laisse faire... Enfin, tant que je suis d'accord. Si je ne suis plus d'accord "couic", si on me trahit (et que je survis) "couic", un bon coup de sécateur... Et on en parle plus ! Je suis taciturne et brutale. Je n'aime pas la violence, cela dit je DÉTESTE la paix. Je suis brutale dans ma façon de parler (quand ça arrive), je suis brutale dans ma façon de bouger. Je suis loin de la grâce et de la légèreté d'autres fleurs. Je suis une épine, une fausse note, mais quoi qu'on fasse je suis là. Je suis comme une piqûre d'orties, ça démange, mais plus on gratte et plus c'est fort, et ça peut aller jusqu'à s'arracher les cuticules jusqu'au sang. Je n'ai aucun sens des responsabilités, le danger est une notion amoindrie chez moi. Je me fiche de tout, je ne respecte rien, et surtout pas l'ordre établi dans la "plus beau des Jardins". Si je suis comme ça, c'est à cause de mon histoire (que vous découvrirez plus loin, j'vais pas vous gâcher le plaisir !), et de la rage que ça m'inspire. Parfois, lors d'ultimes sursauts de mon "Passé" il arrive que je redevienne comme avant... Mais c'est comme pour tout le monde je pense, ça s'estompe. Quel formidable don nous avons obtenu... Le déni de soi. Quoi que je devienne, il est important que vous sachiez que je vous détesterai d'avance. Par principe.
PHYSIQUE :
À la base prédestinée génétiquement pour être une belle grande blonde mince (que d'accumulation d'adjectifs !), j'ai échoué misérablement, à douze ans, dans les méandres du "gothisme". À la base habillée de noir en tee-shirt, de noir en pantalon, le tout recouvert d'une long manteau de croque-mort... Noir ! J'ai maintenant évolué. Toujours blonde, les quelques mèches de couleur que je porte (coloration définitive, pour ça que je les ai encore) sont un brutal rappel de couleur qui donne tout de suite le ton. Ca me "brutalise" le visage, ça le rend carré, dur, droit, fermé. De plus, j'ai la peau très très pâle donc cette étrange coloration fait ressortir mon côté "cadavre ambulant". J'ai les cheveux courts, coupés à la garçonne (pour changer...) "destructurés". Je m'explique : la coupe est un coiffé décoiffé. Ca consiste à se coiffer en étant la maximum en pétard possible. J'ai le regard droit. Vif parfois, souvent rempli de mépris, de dédain ou de haine, il est souvent morne et terne, semblant exprimé un profond ennui. Dans tous les cas, je vous méprise. L'oeil bleu azur, on sent que quelque chose s'en dégage... J'avais lu dans un livre que les personnes ayant les yeux "bleu azur", comme moi avaient le "regard chasseur". [Voir le Tome 1 de La Tour Sombre, STEPHEN KING] Je ne saurais dire si l'auteur avait raison, en revanche, vous, vous pourrez me le dire. Tout ceci rend mon visage anguleux. Avec le temps, je donne presque l'impression d'avoir les yeux bloqués. Il n'en est rien, même si je pense que j'aurais bien besoin de cours pour apprendre à me décontracter. Mes yeux toujours ; le contour. Si on oublie que les nuits blanches, l'alcool et les autres stupéfiants que j'ai consommé avec avidité, mon creusé d'immenses cernes noirâtres sous le regard, je suis tout de même maquillée de façon étrange. Bicolore. Clair en dessous (je peux aller sur toutes les couleurs, même si sur mon avatar c'est jaune) et un peu plus foncé sur le dessus de la paupière. Ca canalise l'attention portée au bleu de mes yeux sur tout l'oeil. Les rides causées par une intense réflexion (ou un intense mépris), les veines rouges qui sortent dans le blanc de l'oeil et qui font de petites tâches... Le jaune de l'oeil après une soirée trop arrosée... C'est jamais très beau, mais ça me permet de vous faire comprendre de quelle humeur je suis sans avoir à ouvrir la bouche, ce qui est un plus. Et là vous vous rendez compte que je n'en suis qu'aux yeux. Plus globalement sur mon visage... Et bien les cigarettes, les nuits blanches, les escapades, les bagarres, l'alcool, le shit, et tou le reste... Ont fait leur office. Je ne suis plus qu'une fille accro qui n'a pas eu sa dose depuis trop longtemps, en manque (j'ai les pupilles souvent rétractées au maximum, ce qui peut faire peur à certains), j'ai la peau trouée, si on s'approche vraiment vraiment très près, on peut le remarquer. J'ai passé l'âge des boutons, cependant, cette période a laissé des traces, des trous... D'ailleurs pendant que vous êtes si près de moi, vous remarquerez probablement ce relent de mauvaise haleine... L'alcool, la cigarette... Ca sent pas bon, et j'ai pris leur odeur. J'ai les lèvres gercées, seulement parfois. Ca souligne mon piercing... Je ne m'habille plus en gothique. Je porte des vestes, blanches, noires, etc... Je ne mets rien en dessous (enfin en dehors des sous-vêtements) plus par envie de jouer qu'autre chose (et oui, on se pimente l'existence comme on peut...) avec celui (ou celle) qui me fera enlever mon tee-shirt. Enfin, le pauvre (ou la pauvre) sera fortement déçu car j'ai un absence de poitrine assez significative. C'est mon côté garçon manqué qui s'exprime là. J'ai passé tellement de temps à me prendre pour un homme que je pense que ma poitrine a tout simplement "refusé" de pousser. Tant mieux, je saurais pas quoi en foutre, sérieusement. Pour finir vite sur la silhouette globale (parce que c'est pas le plus passionnant) : je mets des pantalons noirs, amples, ce qui fait que selon mon humeur je peux ressembler autant à une gothique qu'à une joggeuse. Je suis grande, très mince (j'ai autant de fesses que de poitrine). Je mets des baskets. J'ai les ongles faits avec du vernis noir. Je les laisse longs... Ce sont mes piquants à moi.
HISTOIRE :
3 Avril 1992 Voilà je suis née. C'est pas l'amour entre papa et maman. Plutôt que de se reposer après l'accouchement, maman et papa se sont disputés une bonne partie de la nuit. Et ça n'a pas cessé. Ils ne se sont accordés que sur un point, j'étais une erreur, ils auraient dû attendre plus avant d'avoir un enfant, mais maintenant que j'étais là, il fallait qu'ils fassent avec. J'ai grandi avec cette certitude inscrite dans la tête : ils m'ont nommée à l'arrache, sans se soucier de comment je vivrais avec ce nom. C'est la marque de ma famille. 5 Février 1993 J'ai un an, presque, et maman vient d'avoir un autre enfant, un garçon. Edmond. Elle a passé toute la semaine dernière à gagatiser devant lui. "Oh comme il est trop beau ce bébé !" Mais... Pourquoi c'était pas pareil pour moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour qu'ils m'ignorent... ? En fait, je m'en rends compte maintenant, ils avaient mis en moi tous leurs problèmes de couple. 7 Octobre 1994 Jack et Henry sont nés ce matin. Ils ont récupéré les jouets d'Edmond, le petit chouchou. Euh aussi ont l'air de s'amuser comme des fous avec papa et maman... Tout le monde les confond, ça fait rire... Et moi je suis toute seule, perdue au milieu de ce brouhaha... C'est comme si je n'existais pas. 12 Janvier 1995 Garry est là à son tour. J'ai presque trois ans. Edmond passe son temps à faire des bêtises et à me les mettre sur le dos... Je commence à trouver des façons de le contrer... Jack et Henry sont deux braillards... Les disputes entre papa et maman reprennent... Je veux fuir cet enfer... 19 mai 1996 Alphonse... Maman ne veut plus d'enfant et papa s'est fait opérer pour ne plus pouvoir lui en donner. C'est l'orage. De mon côté j'ai trouvé comment contrer les attaques d'Edmond et je réutilise même sa technique pour me faire mousser... Sauf que ça marche pas. Bien sûr. * * * * * J'arrête. Personne ne me voit, personne ne m'entend. Mais suis-je réellement en vie ? Je commence à en douter... En tout cas, quand je me coupe je saigne... Ca doit suffire pour prouver que je suis bien vivante, non ? * * * * * J'ai décidé de faire ma vie de mon côté. Il y avait des règles je le savais, et je comptais bien les respecter, mais ça ne servait à rien de mettre ma famille au milieu, ils ne me voyaient pas... J'avais huit ans quand j'ai pris cette bonne résolution que de laisser un peu tomber... Résolution que je n'ai jamais pu tenir, puisque ma descente aux enfers progressive fut, entre autres, une façon d'attirer l'attention. Faire ma vie de mon côté ça voulait dire laisser ma famille en paix sans m'en soucier. Je ne faisais en fait que leur rendre la pareille de mon affreuse petite enfance. J'ai tenu quatre ans, avant de curieusement découvrir l'existence de gens qui vivaient le même mal-être que moi, et qui, pour se faire remarquer, s'habillaient tout en noir. J'avais douze ans quand j'ai essayé. Et ça a marché. - Dis donc Shin, c'que c'est moche comme fringues, lâcha maman quand je passais dans la cuisine pour boire un verre d'eau. C'était certes tout sauf encourageant, mais tout de même, c'était rare qu'elle me regarde, donc ça m'a persuadé de continuer. De plus, j'avais tout de même un honneur (que j'ai toujours maintenant) et ça m'a vraiment mis en colère. Alors j'ai pris mes anciennes fringues (et quelques jouets des gamins) que je suis allée faire brûler derrière l'immeuble. Pendant que je faisais ça, j'ai croisé un jeune qui était en train de vandaliser la façade de l'immeuble. Il a été très patient avec moi et m'a expliqué comment verser l'essence sur le tas de fringues et le faire brûler sans me prendre le retour de flammes dans la tête (ce qui est plus pratique quand on veut survivre) En échange, je lui ai proposé mon aide pour ses tags et autres massacres de pauvres biens publics. Il a accepté et on s'est mis au travail. La patrouille de police est passée pendant qu'on finissait un énorme tag très calligraphié : " La société existe pour le bénéfice des hommes, et non les hommes pour le bénéfice de la société. ". On a couru, mais pas assez vite. Bien que j'habite juste en haut de l'immeuble, j'ai été conduite au commissariat, auquel mes parents durent venir me chercher et co-signer une décharge disant que je ne recommencerais jamais. Vous vous en doutez, j'ai recommencé dès que j'ai pu. En fait, c'est en rentrant à la maison, quand papa était tellement fou de rage que si maman ne m'avait pas enfermée dans ma chambre il m'aurait tuée, que j'ai décidé de me tirer. Enfermée dans ma chambre, je n'avais d'autre choix que de passer par la fenêtre et passer par chez la voisine (les balcons étaient accessibles les uns les autres) qui était vieille et sourde comme un pot pour partir. Sans réfléchir aux répercussions futures, j'ai ouverte la porte fenêtre et ai enjambé la barrière. Descendant par chez la vieille, j'ai quitté l'immeuble à toutes jambes. * * * * * Ca n'a été que le début d'une longue série de fugues. Les parents cherchaient chaque fois des moyens pour m'enfermer. Ma mère ne savait plus quoi inventer, mon père avait envie de m'écharper. Mes frères eux, étaient exemplaires. Bref, mes épines sont apparues à ce moment-là... Blessante, sinistre, malicieuse, je trouvais toujours des solutions foireuses à tous mes problèmes, me moquant bien des conséquences, puisque je savais que je trouverais d'autres solutions plus tard... Par exemple, je n'étais pas heureuse. J'aurais voulu que maman et papa soient fier et moi, et au final, non... Alors pour contrecarrer mon malheur, mes nouveaux amis drogués me firent gouter aux joies du shit... Sauf que... Et bah le shit ça n'a vite plus fait effet... Escalade de produits illicites... Je me moquais de tout, j'étais stone. Et quand je n'avais pas ma dose, j'étais irritée, en colère, ça me grattait, j'avais les relents d'alcool qui se mettaient à remonter le long de ma gorge... Je crachais. Trois ans s'écoulèrent, durant lesquels ma vie ne fut que trouver la drogue ultime. Celle qui me ferait planer pour toujours. Trois ans durant lesquels j'enchainais les fuites devant la police, les dealeurs, les bouteilles, les pétards... ] 13 mars 2009 Voilà je suis morte. C'est pas l'amour entre papa et maman. Plutôt que de se reposer après l'enterrement, maman et papa se sont disputés une bonne partie de la nuit. Et ça n'a pas cessé. Ils ne se sont accordés que sur un point, j'étais une erreur, ils auraient dû attendre plus avant d'avoir un enfant, mais maintenant que je n'étais plus là, il fallait qu'ils fassent avec. Le légiste a dit que j'avais fait une overdose...Mais ça m'est égal, en mourant j'ai trouvé ma drogue ultime... Le Wonderland. J'ai vu mon reflet dans un miroir, et je me suis endormie... Pour me réveiller ici...
OTHER INFORMATIONS
VOTRE DEMEURE :
Déjà fait.
VOTRE EMPLOI :
Tueuse à gages.
VOTRE RANG AU SEIN DE VOTRE GROUPE :
As de Coeur.
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Héhé.
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Héhé bis.
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